Même s’il est incontestable que la majorité des personnes qui souffrent du cancer du poumon sont des fumeurs ou d'anciens fumeurs, cette maladie touche également les non-fumeurs et peut trouver sa source ailleurs que dans la cigarette. Il peut ainsi s'agir d'un élément de son environnement.

Le tabagisme passif

Si depuis plusieurs années des restrictions ont été posées quant à la liberté de chacun de fumer, c’est parce que le tabagisme passif est une des principales causes du cancer du poumon chez les non-fumeurs. Inhaler la fumée des cigarettes d’un fumeur avec qui on travaille ou on vit est un facteur majeur, pour développer cette dangereuse maladie. Il a été d’ailleurs prouvé qu’un non-fumeur partageant sa vie avec un fumeur, a 24 % de chance de développer cette pathologie au bout de quelque temps.

L’hérédité

Ce ne sont pas tous les fumeurs qui vont être diagnostiqués comme porteur de cette maladie. Il a même été prouvé que les parents de gens ayant déjà eu la maladie ont plus de chance de la développer eux-mêmes, qu’ils fument ou non. Si vous avec donc un frère, une sœur, ou un parent qui en a déjà été victime, vous avez 2 voire 3 fois plus de chance de l'attraper, comparé à une personne dont la famille n’a aucun antécédent. Il n’y a cependant aucune raison de paniquer car les risques restent tout de même très limités. En effet, seulement 8 % des cas de cancer sont héréditaires. Les oncogènes permettent aux cellules de se développer et de se diviser, tandis que des gènes suppresseurs de tumeur stoppent la propagation des cellules, et les tuent lorsqu’elles ne sont plus utiles au corps. Lorsque ces gènes mutent et se divisent pour former des tumeurs, c’est là que le cancer commence.

La pollution de l’air

Une exposition prolongée à l’air extrêmement pollué peut provoquer le développement d’un cancer du poumon, au même titre que le tabagisme passif. Cette pollution peut être à la fois externe et interne. Dans les deux cas, les risques de développer un cancer et autres maladies respiratoires sont les mêmes. Il peut ainsi s'agir de la fumée des véhicules, des machines ou encore des centrales électriques.  Mais la pollution de l’air peut également être de source naturelle comme la poussière emportée par le vent. Ces substances constituent un danger pour les personnes qui y sont exposées, et le nombre d'individus contaminés est estimé à 2000 par an.